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Les oubliées

Publié le 9 Mai 2014, 18:57pm

Elles s’appellent Saba, St Eustatius (Statia), St Chistopher (St Kitts), Nevis et Montserrat. Oubliées du voyageur à voile car située à l’ouest et à l’ombre des îles Guadeloupe, St Barth, St Martin de plus grande renommée, route classique du migrateur vélique.

Pour y aller, il faut naviguer face au vent : double distance, triple peine. Pour y rester il faut supporter les mouillages rouleurs, exposés aux bourrasques nocturnes qui descendent des montagnes. Mais une fois de plus l’adage est vérifié : le meilleur est loin du monde.

SABA

Une côte hostile battue par les vents et les vagues. La plage de sable a disparu au mois de février et reviendra une fois de plus quand les vents tourneront. Pas vraiment de port, juste une digue pour abriter le débarcadère et quelques coquilles de noix. Les autres bateaux restent dehors dans la houle. A terre, coincé entre la falaise et la mer, le bar du port, un centre de plongée, les douanes, le bureau du parc naturel, la centrale thermique pour l’électricité et une carrière dépotoir. Pas folichon folichon.

L’île, réserve naturelle, possède parait-il des fonds sous marins de premier ordre. Il faudra bien que l’on s’y mette, à la plongée, pour vérifier tout ça. Pour nous, avec Okamaugo, ce qui nous intéresse c’est le volcan « Mount Scenery » 877m, le plus haut sommet de Hollande.

20 min de taxi pour monter à « the Bottom » (ça ne s’invente pas : monter « en bas » pour les non férus de la langue de Shakespeare) puis Windwardside, départ de la balade. Nous sommes le 1° mai, tout est fermé ; pas de pain pour les sandwichs. La montée sous les arbres est très agréable, agrémentée de nombreuses rencontres : poules sauvages, lézards, fleurs, fruits… Au sommet, brouillard et vent nous attendent comme souvent au sommet des îles les plus hautes.

A la descente nous faisons le plein de citrons et bananes sauvages, un régal en jus, tarte, crème.

Les villages sont très clean, influence hollandaise oblige : maisons blanches, toits rouges, jardins entretenus et un calme incroyable. Nous ne rencontrerons que peu de gens malgré le jour férié. Pour amener du travail une fac de médecine accueille 500 élèves sur l’île. Pas désagréable comme lieu d’étude si l’on aime la plongée et être cloîtré. Le vœu de chasteté n’est pas obligatoire.

Fourbus nous regagnons Paï-Mé qui se dandine devant le port, direction un mouillage moins rouleur sous les falaises de la côte Ouest.

Demain on met les voiles sur Statia.

Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery
Saba et son sommet le Mont Scenery

Saba et son sommet le Mont Scenery

STATIA

Vent et courant dans le nez ; 17 milles en ligne droite, 23 effectués en 7 h. A l’arrivée, des tankers partout qui nous font foirer notre dernier bord. Plein le c.l ! Ouf le mouillage ! Comme prévu vent et houle croisée ; on roule. Direction la terre.

Statia (Pays-Bas) est un terminal pétrolier de 13 millions de barils. Les îles voisines s’y approvisionnent. Petits pétroliers et supers tankers mouillent devant l’île sans nuire, à mon goût, aux charmes des lieux.

Statia fut riche, avec un commerce prospère jusqu’à ce que les Anglais pillent l’île. De nombreux témoignages du passé demeurent : fort, maisons du 18° siècle, ruines du port de commerce… Autre bon point la bière n’est pas chère et bien fraîche, surtout après notre ascension du Quill, volcan de seulement 600 m d’altitude. Sa caldera bien ronde est profonde de 330 m, recouverte d’une épaisse forêt tropicale. Les cris des oiseaux et coqs sauvages résonnent dans le calme du cratère. Il fait chaud, les enfants ne pensent qu’à se baigner. Impossible de les y faire descendre pour voir de près tous ces grands arbres, iguanes, serpents, mygales. On fera avec les photos des guides !

Luxe suprême, à la maison du parc nous trouvons des tables abritées sous de grands arbres pour une partie de CNED et une douche publique extérieure à l’eau riche en souffre remontant directement des entrailles de la terre.

Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"
Statia et son cratère "The Quill"

Statia et son cratère "The Quill"

SAINT KITTS (Saint Christopher)

Nav au près très serré, plus de vent, moteur. Au moins il n’y a pas de malade sur Okamaugo. Seule anecdote, on pêche un casier avec la quille du bateau et ce matin à 6h20 contrôle des douanes. La journée commence tôt aujourd’hui.

Hier c’était « labour day » : fête du travail. Port de vêtements rouges conseillés. Nous sommes à Basseterre, capitale de l’île, hier anglaise, aujourd’hui indépendante. Hier sans doute prospère, aujourd’hui nous faisons demi tour à l’entrée de certains quartiers (principe de précaution). Quelques habitations ne sont pas reliées aux égouts ; au milieu de la rue coule une rigole pour collecter les eaux de vaisselles et de lessives, bonjour l’odeur. Toutefois les gens sont plutôt sympas et polis avec nous quasiment seuls blancs dans la rue. La zone portuaire avec le quai à paquebot contraste avec le reste de la ville : propre, présence policière, magasins duty free et prix de la bière qui suit le standing des lieux. En longeant la côte nos soupçons sont confirmés, une partie de la population est bien plus riche : belles demeures et belles voitures, hôtels de luxe au bord des rares plages, casino et même une marina en construction dans un marais salant. Encore une marina catastrophe et la mort d’un écosystème. Là où il n’y avait qu’oiseaux, singes et habitants des marais vont pousser commerces, hôtels, bar resto et logements souvent vacants. Nous n’avons encore pas rencontré de marina bien intégrée dans son environnement et respectueuse de la population locale. Mais bon il faut du boulot pour tous et si c’est ce que demandent les voyageurs !

Niveau météo le vent baisse et il fait de plus en plus chaud. Quand il n’y a pas d’averses nocturnes je dors dehors pour avoir un peu d’air et nos activités diurnes vont redevenir aquatiques.

5h plus tard.

Sur nos cartes marines se trouve une épave non loin de nous et partons donc à sa recherche. Après une heure de snorkeling Aurélien la trouve enfin par 3-4 m de fond. Il reste la poupe avec l’hélice, les moteurs, un bout de coque d’un peu plus de 20m. En revenant à la nage sur Paï-mé nous découvrons enfin un vrai trésor : un canon provenant d’un galion sûrement anglais en super état et juste sous notre bateau. Si vous le voulez dans votre jardin voici les coordonnées GPS :17° 15’ 0065’’ N 62°39’ 4935’’W (White house Bay, St Kitts)

A vos bouteilles !

A suivre !

Des grosses bises à Sam pour son anniversaire. 14 piges, déjà...

St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages
St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages

St Kitts, sa capitale, mouillage de White House Bay, son épave, ses étangs salés, ses singes sauvages

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