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MEA CULPA CHERS LECTEURS

Publié le 18 Août 2017, 19:06pm

Eh oui, voilà, nous sommes de retour chez nous, j'en oublie mes chers lecteurs auprès desquels je m'excuse d'ores et déjà platement de ce retard dans les news.

Bref nous en étions restés à Decize. La suite du voyage, toujours bien roulant jusqu'à Montagny lès-Beaune, chez les copains kayakistes du CKP Be aune - un peu de pub ça peut pas faire de mal -, une charmante pension, vrai de vrai, petit crochet par « Chalon dans la rue » pour applaudir les Frères Jacquard et d'autres artistes, on est bien tranquilles, heureusement que l'artisan doit retourner au charbon, ça nous remet en selle, d'autant que nous avons cru comprendre qu'il se fomentait quelque chose pour début août et qu'il valait mieux pour nos matricules que nous soyons de retour au plus tard le 5. On est large !

MEA CULPA CHERS LECTEURS
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C'est encore bien plat jusqu'à Poligny dans le Jura où on se prend une petite saucée pour la route, là dans la capitale du Comté dont on abuse comme il se doit après ces années d'abstinence. Ensuite c'est Métabief (raufrais – à prononcer dans la foulée pour pouvoir en apprécier toute la subtilité, merci Nico), ça monte mais vraiment gentiment, si, si, sérieux.

Lausanne, sa ville bondée, son lac, ça roule bien jusqu'à Montreux (les moi) et Villefranche où nous passons la nuit dans un camping bondé, coincés entre les caravanes et les sanitaires, et la lumière toute la nuit, que du bonheur pour seulement 48 CHF la nuit, un must, si vous passez dans la région... Mais demain c'est Martigny, on est remontés comme des hélices, allez, bonne nuit !

MEA CULPA CHERS LECTEURS
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Cool, ce matin c'est couvert, on aura pas trop chaud pour la montée, il faut d'abord nous farcir les 45 km jusqu'au départ de la montée du col de la Forclaz, ensuite on verra bien. Il est 12h15, on a mangé et on a fait la sieste, rempli les gourdes à la fontaine, maintenant faut y aller. A peine commencé la grimpette, il fait un soleil de plomb et Emma chantonne. « Si tu pédales pas c'est pas grave, mais tu te la boucles ! » le ton est donné, c'est la canicule, le palpitant s'emballe au fur et à mesure que nous prenons de l'altitude, on se pose à l'ombre pour souffler un peu, un truc de dingues ! Et les motards qui nous doublent, « quand je serai grande, j'aurai une moto ! » Et puis nous voilà au bout du 2ème lacet, il était long l'enfoiré, puis ça s'enchaine et qu'est-ce que je vois là-bas ? On dirait le coooooool, et pas le suuuuuuuuud, tu peux remballer Nino ici c'est les Alpes du nord et ça se sent. On s'en jette un (un coca, on a besoin de sucre) dans la gargotte du col et on achète du fromage pour passer nos sous suisses, il fait pas un pli l'fromton, 500 gr d'une espèce de tomme, rectifiés ! Bon, reste plus qu'à descendre à Trient et monter la tente sous l'abri municipal. C'est notre dernière nuit tous les 4 comme ça en mode baroude avant longtemps... Allez, bonne nuit !

Vendredi, à l'assaut du col des Montets, de la rigolade, sans rire, une formalité. Et là, au sortir du virage, c'est les aiguilles de Chamonix qu'on se prend dans la vue, la Verte, les Drus, ça fait chaud au cœur, on est chez nous, plus besoin de GPS, on connait toutes les routes et tous les noms, on a même des copains qui habitent en bas de la descente et qui nous attendent pour manger, rien n'a changé, c'est comme si nous n'étions jamais partis. Entres adultes on se reconnaît, c'est les enfants qui nous font vieillir d'un coup d'un seul, ils sont si grands, si mûrs, ils ont de la conversation, certains conduisent maintenant, bientôt ils partent à la fac, quelle baffe !

MEA CULPA CHERS LECTEURS
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Vendredi, à l'assaut du col des Montets, de la rigolade, sans rire, une formalité. Et là, au sortir du virage, c'est les aiguilles de Chamonix qu'on se prend dans la vue, la Verte, les Drus, ça fait chaud au cœur, on est chez nous, plus besoin de GPS, on connait toutes les routes et tous les noms, on a même des copains qui habitent en bas de la descente et qui nous attendent pour manger, rien n'a changé, c'est comme si nous n'étions jamais partis. Entres adultes on se reconnaît, c'est les enfants qui nous font vieillir d'un coup d'un seul, ils sont si grands, si mûrs, ils ont de la conversation, certains conduisent maintenant, bientôt ils partent à la fac, quelle baffe !

MEA CULPA CHERS LECTEURS
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Et c'est les retrouvailles, Co,Yann et Maé, Tom et sa douce, la Fred, Martine, la belle Manue, mon frérot et la Babe, Cécile, Jacky et Jules, Sam et Lu, Raymonde, Luc, un premier bain de potes et pleins de choses à se raconter.

Et la surprise, me direz-vous ? Une fiesta digne de celles que nous organisions nous-mêmes, rampe de barbecues, 100 personnes que je ne citerai pas vous comprendrez pourquoi, largement de quoi de réhydrater, une organisation dantesque, merci Marielle et merci la mère et tous les autres, Marie et Philippe, Sylvain, merci à tous d'être venus si nombreux, la famille et les copains, pour nous accueillir nous, les feignasses en vacances longue durée, et nous féliciter, c'était pas si compliqué, vous savez, il ne fallait qu'une paire de couilles, et nous l'avions, un peu de folie, nous en avions à revendre, et des filles sympas, pas des emmerdeuses, des à qui on peut dire : « les filles, on part sur un bateau pour une durée indéterminée » ou encore « les filles, on rentre à vélo, 11650 km seulement », des à qui on peut demander leur avis et n'en tenir que moyennement compte, bref des nanas bien.

MEA CULPA CHERS LECTEURS

Alors, oui, nous sommes toujours bien ensemble, malgré la promiscuité, malgré la pluie et la fatigue, malgré le vent et la chaleur, malgré nos pets et leur odeur, malgré le chien – qu'est-ce que j'raconte, y'avait pas d'chien ! - bref, malgré tout.

A suivre : l'aventure de notre retour dans la civilisation et je crois que j'en aurai fini de ce blog, à moins que...

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