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Astuces et trucmuches

Publié le 15 Mars 2014, 17:04pm

Cuve à eaux noires

Cette cuve, comme vous l’avez compris, sert à stocker la m…. pour ne pas se baigner dedans au mouillage. Une fois au large, on ouvre la vanne, la sauce coule par gravité, les odeurs s’exhalent et c’est reparti pour un tour. Sauf que voilà, parfois le système se bouche. On a donc essayé le furet, l’eau sous pression par la sortie mais ces deux systèmes ont un défaut : celui qui est dans l’eau pour tenir le tuyau prend une douche malodorante quand le bouchon cède.

La solution : boucher l’évent de la cuve avec la paume de la main, pomper avec la chasse d’eau du WC pour mettre l’installation sous pression jusqu’à éjection du bouchon.

Net, propre et sans bavure.

Champignons de ventilation non étanches

Les ventilations posées à plat pont à l’avant du bateau sont sensées détourner l’eau des vagues ruisselant sur le pont. Sauf que voilà, quand y en a trop et ben on prend l’eau.

La solution : un élastique coupé dans une chambre à air passé autour du champignon pour boucher les trous.

L’alternateur

Pour qu’un alternateur produise il faut l’exciter. Inutile d’essayer les calendriers penthouse. Alors avant de se précipiter et de tout démonter si c’est la panne :

La solution : alimenter la borne B+ depuis un +12V avec un fil équipé d’une ampoule ou d’une résistance. Faire tourner le moteur. S’il y a production d’électricité c’est que le problème vient de là. Pour nous, c’est la carte électronique du panneau de contrôle moteur.

Diriger son annexe

Lorsque l’on a une annexe de compet comme la nôtre ou une petite gonflable, la répartition des poids dans la coque est primordiale. Seul, le conducteur doit s’avancer pour ne pas voir sa monture se cabrer ou plus si le vent est de face. Nous n’avons pas ce problème mais en mettant le poids au milieu, notre vitesse augmente. En contrepartie le levier de direction est trop court.

La solution : trouver un bambou d’un diamètre ad hoc, le fendre pour l’emmancher, le ligaturer avec du fil et le recouper à la bonne longueur.

Autre solution pour les annexes rigides et légères : embrayer le moteur, régler la vitesse et se tenir debout au centre de l’annexe sans toucher au levier de direction. En la faisant gîter, la modification de la carène immergée fait tourner le bateau d’un côté ou de l’autre. Top la classe ! Mais oublier les virages serrés.

L’électronique à bord

Electronique, informatique et milieu marin ne font pas bon ménage et c’est toujours ce dernier qui gagne.

La solution : ne conserver que le strict minimum, surtout pas d’interconnections entre les appareils et apprendre à vivre sans !

A bord on a : - un radar qui n’a jamais servi (ou vraiment très peu)

- un AIS qui reste aveugle (détecteur de cargo, alarme collision)

- un NAVTEX qui reste muet (météo)

- un PC avec une souris GPS et les cartes marines

- un deuxième PC portable en doublon

- une VHF fixe et une portable

- 2 GPS portables et cartes papiers grande échelle des zones fréquentées

Avec ça on a déjà assez d’ennuis !

J’oubliais : - une balise de détresse mélangée au bordel dans la table à carte

- un téléphone satellite pour la sécurité et avoir la météo pendant les traversées.

A ce propos, un téléphone satellite ne capte rien s’il y a des nuages, la couverture satellitaire a due être mangée par des mites car pleine de trou et il faut être ingénieur pour savoir s’en servir et recevoir un Grib complet. « Des fois ça marche, des fois ça marche pas » comme dirait ce bon vieux Garcimor…

La pêche à la langouste

Après de nombreux essais infructueux nous avons mis au point avec Speedy et Okamaugo l’outil idéal pour pêcher la langouste. Il s’agit d’un collet que l’on passe autour de la queue de la bête, surtout sans toucher ses antennes, avant de le serrer sur son corps.

L’outil est constitué d’un morceau de canne à pêche sur lequel est fixé à l’une des extrémités avec des colliers plastiques d’électricien un câble inox type bas de ligne de pêche passant dans une gaine de fil électrique puis le tout dans le tube de la canne.

Le plus dur étant de plonger en apnée, de sortir la bête de son trou, de la poursuivre et de lui passer la corde autour du cou.

Autre outil efficace : l’épuisette. Une fois la bête débusquée de son trou placer l’épuisette derrière elle et l’amener à reculer en lui touchant les antennes.

Les noix de cocos

Au début on essayait de prendre les noix de coco sur la plante. Tâche ardue, dangereuse et aléatoire quant à la maturité du fruit pour nous pauvres pêcheurs plus habiles à la cueillette des pommes. Du coup on les ramasse par terre. Si elles font le bruit d’une gourde à moitié pleine ou moitié vide, selon votre humeur, quand elles sont secouées c’est okay.

Pour les ouvrir trois solutions : la Goyarde, une branche taillée en pointe ou une ancre.

La branche c’est pour frapper la noix et non pas pour ce caler dessus vous aviez compris !

Le top c’est l’ancre grappin de l’annexe plantée dans le sable. Compter quinze minutes pour ramasser, éplucher et manger une noix de coco à quatre.

Panneau de contrôle, champignon avant-après, conduite sans les mains, ouverture cocos, Tanguy
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